Apprendre les BDD relationnelles : Modèle Physique de Données (MPD)

Un modèle détaillé au maximum

Une fois notre MLD défini, fournissant des détails et des perspectives techniques, il n’est néanmoins pas complètement prêt pour le déploiement. le MPD va nous permettre de l’adapter pour un SGBD spécifique, comme MySQL et MariaDB qui sont aujourd’hui les plus répandus.

Le MPD est dépendant de toute implémentation physique ou logicielle, puisqu’on entre dans la phase de création de la base de données relationnelle via un Langage de Définition de Données (LDD) comme SQL.

Concrètement, un MPD consiste à créer les scripts nécessaires à la création de la base de données. En ce sens un MPD est le plus précis possible puisqu’il détaille, entre autres :

• Le type des attributs
• Le moteur de stockage
• L’encodage des caractères
• Etc.

Utiliser le LDD de SQL

Cette étape consiste à implémenter le modèle dans le SGBD, c’est-à-dire le traduire dans un Langage de Définition de Données.

Le langage généralement utilisé pour ce type d’opération est le SQL, et plus spécialement sa partie LDD (avec les commandes CREATE, ALTER et DROP).

Cette partie est détaillée dans le chapitre dédié à la structuration d’une base de données en SQL.